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Vers des Maisons de Retraite plus inclusives ! Mettre en place des plans de progrès continus de façon participative

du 21 juin 2021

au 31 déc. 2021

http://www.passerelle-de-memoire.fr1) La situation française

La qualité des environ 11 000 maisons de retraite françaises est très hétérogène, mais en moyenne médiocre (plusieurs rapport officiels -parfois très sévères- le mettent en évidence).

Il y a de nombreuses causes à cette situation : implantations qui datent des anciens hospices, personnel insuffisant et sous tension, manque d’anticipation des conséquences du vieillissement démographique… Mais, globalement et surtout, le regard que notre pays porte sur les personnes âgés, entrainant des phénomènes d’exclusion !

La crise pandémique a été à la fois un révélateur de la situation et un accélérateur de la nécessité de changer.

2) Les 3 niveaux de qualité

Il existe trois niveaux de qualité dans les établissements pour personnes âgées : 1) Les fonctions de base (hôtellerie, hygiène et soins sont correctes : sinon, c’est clairement de la maltraitance, passive ou active. Ceci relève du personnel, de l’organisation et du management. Notre programme ne se situe pas sur ce registre ; 2) Une posture de bienveillance (le « care » en franglais) : c’est déjà une posture partagée par tout le personnel, parfois renforcée par une politique de bénévolat (mais le plus souvent le résident reste passif) ; 3) La volonté de faire de l’établissement un « lieu de vie ouvert », où les résidents restent des citoyens à part entière et ont le sentiment d’être encore utiles à la Société. C’est ce 3ème niveau que nous visons par notre programme.

II. Ce que nous entendons par « maisons de retraite plus inclusives »

1) Des citoyens du territoire qui ont un regard différent sur les établissements pour personnes âgées : « des lieux de vie normaux », avec des contraintes spécifiques, où on peut aller ; 2) Des établissements où tous les acteurs sont mobilisés ensemble sur « du bien vivre » : personnel soignant, personnel non soignant, familles, bénévoles et, évidemment, résidents eux-mêmes ; 3) Des établissements ouverts sur leur environnement : établissements scolaires, associations, habitants… et sachant coopérer avec eux, sur des projets et actions concrets intergénérationnels. Donc des écosystèmes de solidarité qui se construisent dans la durée ; 4) Des résidents considérés comme des adultes et des citoyens à part entière, dont l’utilité est reconnue et qui se sentent utiles.

III. Notre programme : la volonté de progrès par une approche pragmatique avec des établissements volontaires

Notre objectif est de monter que ceci est possible à partir d’une démarche expérimentale, très structurée, avec des établissements volontaires (au moins 20 en 2021), avec les étapes suivantes :

1) Un autodiagnostic partagé, centré exclusivement sur la situation du bénévolat et de l’animation socio-culturelle ; 2) L’apport de supports d’animation socio-culturels « clés en main », pour éventuellement renforcer ces actions, surtout dans un contexte de plus ou moins grande fermeture due à la pandémie ; 3) L’identification de projets concrets intergénérationnels (priorité aux coopérations avec les établissements scolaires), où les résidents sont acteurs, et non pas consommateurs ; 4) Un accompagnement individualisé par ADELIS, autant que de besoin ; 5) La création d’un Réseau d’échanges sur des bonnes pratiques et les actions menées ; Un tel réseau est en cours de création entre les établissements volontaires. C’est dans ce contexte qu’un échange plus large au niveau européen prend tout son sens (toujours sur la base de pratiques de terrain). Nous avons, dès à présent, des exemples d’actions innovantes (que nous appelons « Belles Histoires »), dont certaines sont déjà incluses dans les outils d’animation (disponibles sur demande, sous réserve de réciprocité). 6) Un benchmark européen, privilégiant des pays de référence (Allemagne, Hollande, Danemark, Suède, …) est en cours avec l’appui de partenaires de qualité (voir ci-dessous)

IV. Des partenariats acquis et un dispositif de pilotage

Dès à présent, le programme est soutenu par la Fondation SNCF et AG2R LA MONDIALE.

Il est également soutenu par l’association Futur Âge, bien connue des gérontologues (liens avec l’Hôpital Charles Foix- Val de Marne, référence dans ce domaine) ( FUTURÂGE – Pôle Charles Foix (futurage.fr)

Agevillage.com s’implique à nos côtés pour diffuser l’initiative et inviter les établissements labellisés Humanitude à rejoindre les autres établissements déjà volontaires (Page d'accueil - agevillage)

Un volet opérationnel sur la « mémoire de vie » des personnes âgées particulièrement innovant, est proposé par un dispositif « ad hoc » conçu et animé par Passerelle de Mémoire (www.passerelle-de-memoire.fr)

Le volet européen est soutenu par le Fonds Citoyen Franco-allemand, la FIAPA (Fédération Internationale des Associations de Personnes Agées) et Hékate-Cpnscious Ageing Fondation (Hollande). Des bons pratiques européens seront disponibles avant fin 20121

Un Comité de Pilotage (COPIL) est constitué des partenaires nationaux, des établissements volontaires et de l’équipe dédiée (ADELIS, appuyée par RESOLIS et France Bénévolat Ile-de-France).

Renseignements et inscription

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