Le Sénat a adopté définitivement ce lundi 19 mai la réforme Attal durcissant la justice des mineurs. Le texte instaure des amendes pour les parents absents, une comparution immédiate pour les récidivistes de plus de 16 ans et supprime l'excuse de minorité. Les professionnels dénoncent un virage répressif. Décryptage.
Le Parlement vient d’adopter, après un ultime vote du Sénat, la proposition de loi portée par Gabriel Attal visant à durcir la justice des mineurs. Ludovic Friat, président de l’Union syndicale des magistrats, tout en soulignant des avancées alerte sur les limites concrètes d’un texte qui « empile des dispositifs répressifs » sans répondre aux besoins structurels du terrain.
Derrière les mesures symboliques se profilent des conséquences pour les familles, les jeunes délinquants, et l'équilibre entre éducation et sanction. Trois idées principales structurent le texte : responsabiliser les parents, juger plus vite, et revoir les fondements éducatifs du droit des mineurs. Passage en revue des principaux points.