Pas de réponse évidente tant les variables de l’équation sont nombreuses. "Ça dépend beaucoup du scénario sur lequel on s’appuie. Ou si le client en profite pour mutualiser son trajet avec d’autres trajets qu’il aurait fait de toute manière", nous explique Mathieu Cribellier, directeur de projet chez CO2logic. Et c’est encore mieux si le client final récupère son colis à pied ou à vélo.
Pour le livreur, une livraison en point relais présente l’avantage d’optimiser son trajet. "Ça permet de mutualiser davantage et donc avoir une camionnette qui sera optimisée dans son taux de remplissage et ça, c’est vraiment un critère clé pour réduire l’impact carbone."
Pour réduire l'impact carbone, il faut optimiser le trajet des transporteur de colis !
Du côté de Mondial Relay, l’entreprise souhaite augmenter encore son nombre de points relais. L’objectif : en proposer 2000 cette année. Pour Bpost, peu importe le lieu de livraison, le but est de livrer au bon endroit. L’essentiel est de ne pas devoir repasser le lendemain, pour ne pas multiplier les transports et donc le bilan carbone du colis.