Les attaques israéliennes de grande ampleur, qui ont débuté à l'aube du 13 juin avec une série d'explosions à Téhéran, se sont poursuivies et propagées à plusieurs villes d'Iran et à différents quartiers de la capitale. Dans de nombreuses régions, notamment dans les provinces de Téhéran, d'Azerbaïdjan oriental et d'Alborz, le bruit des affrontements aériens s'est fait entendre à plusieurs reprises, semant la peur et la panique dans la population.
Dès les premières heures des attaques, les Iraniens se sont rués vers les stations-service, formant de longues files d'attente. Pour éviter les pénuries et accélérer la distribution, de nombreuses stations ont imposé des restrictions, limitant à 20 litres d’essence chaque véhicule. De son côté, la Société nationale iranienne de raffinage et de distribution de pétrole a annoncé que la distribution de carburant se poursuivrait sans interruption et qu'il n'y avait pas de pénurie dans le pays.
Certains ont choisi de quitter les provinces attaquées pour s'installer dans les villes voisines, dans l'espoir de se mettre à l’abri. Des personnes âgées, faisant la queue devant les boulangeries, évoquaient la possibilité d'une pénurie de farine si la situation de guerre perdure, achetant plus de pain que d'ordinaire.