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Les ports de Cornouaille en pleine transformation pour un avenir durable
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Les crises successives de la pêche ont amené les ports de Cornouaille à réfléchir à leur avenir et à leur diversification en accueillant de nouvelles activités. Les friches industrielles offrent de nouvelles opportunités face à la pénurie de foncier.
À Concarneau, la région Bretagne a dévoilé, en 2022, un plan-guide qui trace les grandes orientations du port de demain. (Le Télégramme/Olivier Desveaux)
À Concarneau, un plan-guide pour rationaliser l’espace portuaire
À Concarneau, l’attractivité du port n’est plus à démontrer. Pêche, construction et réparation navale, course au large, plaisance, exploration… Sur un même site, cohabite une diversité de filières, avec de nombreuses demandes d’installation ou d’extension d’entreprises déjà installées. C’est pour rationaliser cette zone au foncier restreint que la Région a mis en place, depuis 2022, un plan-guide. Ce document vise à rationaliser l’espace portuaire en conciliant « pénurie foncière et développement économique », tout « en regroupant progressivement les filières par pôle ». Celui-ci porte également l’objectif « d’optimiser les différents modes de déplacement et de stationnement » et de « valoriser l’interface ville-port ».
À Douarnenez, les friches du Rosmeur commencent à disparaître
C’est une page liée aux grandes heures de la pêche à Douarnenez qui se tourne. Après France Langouste en novembre 2023, un autre bâtiment industriel portuaire construit dans les années 1960 s’apprête à être effacé, juste à côté : le site Nicot 1, qui réceptionnait et stockait du poisson. Si la première démolition portait sur 660 m² de surface, ce sont cette fois 1 800 m² qui vont être libérés dans les prochaines semaines. La disparition de ces friches vétustes et inexploitées offre des potentiels fonciers et immobiliers sur un secteur clé. Le chantier Gléhen, voisin de Nicot 1, dit son intérêt pour l’espace.
À Douarnenez, la démolition du bâtiment Nicot 1 est lancée. (Le Télégramme/Rodolphe Pochet)
Le Rosmeur n’en a pas pour autant fini avec ses friches. De l’autre côté du port, au bout de la criée, un bâtiment dominant le port surnommé « le paquebot » attend un avenir. Ancien restaurant, ces 700 m² ont déjà fait l’objet d’un appel à projet resté infructueux. Reste LA friche du port qui fait tant parler : l’ancienne usine Chancerelle, où les projets et annonces se succèdent en vain depuis le départ des ouvrières en 2015.
Tout pour « éviter les friches » en Pays bigouden sud
En Pays bigouden sud, on est encore traumatisé par le récent plan de sortie de flotte. En 2023, le quartier maritime du Guilvinec a perdu une trentaine de bateaux dont une vingtaine de hauturiers, ceux qui vont au large pendant des marées de 15 jours, ceux qui font du volume et font vivre les équipements portuaires. Alors forcément, il faut réinventer les espaces devenus libres après la baisse d’activité.
La criée de Saint-Guénolé à Penmarc’h enregistre une baisse de 56,65 % des volumes débarqués depuis le début de l’année par rapport à 2023. Faudra-t-il repenser ces espaces ?
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Comme Concarneau, la collectivité (CCPBS) s’est lancée dans l’élaboration d’un plan-guide. Celui-ci va concerner les cinq communes littorales du Pays bigouden sud, à savoir Penmarc’h, Loctudy, Plobannalec-Lesconil, Le Guilvinec et Treffiagat-Léchiagat. « Il faut éviter les friches », insiste Stéphane Le Doaré, président de la CCPBS. Objectif : faire un inventaire du potentiel foncier et rendre plus attractif les ports en mixant des activités en lien avec la mer. Des activités (comme les énergies renouvelables, l’algoculture, la conchyliculture, l’ingénierie navale) qui peuvent être complémentaires de la pêche. La pêche qui reste le fort marqueur identitaire des ports bigoudens.
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