Coup de neuf pour l’espace de l’urbanisme horloger

Le centre d’interprétation du patrimoine, ouvert dans la foulée de l‘inscription du Locle et ...
Coup de neuf pour l’espace de l’urbanisme horloger

Le centre d’interprétation du patrimoine, ouvert dans la foulée de l‘inscription du Locle et de La Chaux-de-Fonds au Patrimoine mondial, a eu droit à une cure de jouvence. En 15 ans, il a accueilli 85'000 visiteurs.

Quinze ans après son ouverture, l'espace de l'urbanisme horloger a eu droit à une petite mise à jour. Quinze ans après son ouverture, l'espace de l'urbanisme horloger a eu droit à une petite mise à jour.

Plan, lumière, bâtiments et savoir-faire ce sont les quatre axes liés à la notion d’urbanisme horloger qui ont valu aux villes du Locle et de La Chaux-de-Fonds d’être inscrites au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

Depuis 15 ans, l’espace de l’urbanisme horloger, installé dans l’ancienne Halle aux enchères de la Métropole horlogère, donne aux visiteurs les clés pour appréhender cette notion.

Après avoir accueilli près de 85'000 personnes, le lieu méritait d’être remis au goût du jour. C’est chose faite depuis le 12 avril. « L’idée c’est de diversifier aussi les personnes qui viennent visiter ce lieu », explique Sylvie Pipoz, la déléguée à la valorisation du patrimoine.

Sylvie Pipoz : « Permettre aux écoles de venir aussi dans l’espace de l’urbanisme horloger, de découvrir leur patrimoine bâti, leur ville et comprendre sa spécificité. » 

La scénographie a été revue, un gradin a été installé et un nouveau film intitulé « les rouages de l’urbanisme horloger » est désormais projeté. « Il se base sur des archives iconographiques et des animations multimédias pour permettre aux visiteurs de comprendre les mécanismes de l’urbanisme horloger », explique Sylvie Pipoz, la déléguée à la valorisation du patrimoine.

« On s’est basé sur ce que nous disent les anciennes gravures du Locle et de La Chaux-de-Fonds. » 

L’ancien documentaire était projeté sur le sol. « C’était assez novateur à l’époque », mais pas optimal. Le beamer avait besoin de beaucoup de réglages, constate Sylvie Pipoz. C’est donc contre un mur que le nouveau film est projeté. Et le public peut s’installer confortablement sur un gradin pour l’apprécier.

La remise au goût du jour du centre d’interprétation a aussi été l’occasion d’intégrer à l’exposition les savoir-faire en mécanique horlogère et mécanique d’art inscrits depuis décembre dernier sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

L’espace de l’urbanisme horloger à La Chaux-de-Fonds est ouvert toute l’année par Tourisme neuchâtelois. L’entrée est libre. /cwi


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