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ENTRETIEN. Maladie d’Alzheimer : ces traitements et recherches qui donnent espoir

Kevin Rabiant, docteur en neurosciences et responsable « Études et recherche » pour l’association France Alzheimer, nous éclaire sur les traitements existants destinés à retarder les effets de la maladie neurodégénérative. Il nous informe également sur les avancées de la recherche scientifique et les espoirs qu’elle suscite.

Kevin Rabiant, docteur en neurosciences âgé de 33 ans, met ses compétences au service de la recherche pour France Alzheimer depuis 2021.
Kevin Rabiant, docteur en neurosciences âgé de 33 ans, met ses compétences au service de la recherche pour France Alzheimer depuis 2021. | FRANCE ALZHEIMER
  • Kevin Rabiant, docteur en neurosciences âgé de 33 ans, met ses compétences au service de la recherche pour France Alzheimer depuis 2021.
    Kevin Rabiant, docteur en neurosciences âgé de 33 ans, met ses compétences au service de la recherche pour France Alzheimer depuis 2021. | FRANCE ALZHEIMER

Le Maine Libre : Existe-t-il aujourd’hui un traitement en mesure de ralentir, voire de limiter les symptômes d’une pathologie de type Alzheimer ?

Kevin Rabiant (docteur en neurosciences) : « Oui, il existe quatre médicaments dits de deuxième génération. Ils ne permettent pas de soigner mais d’alléger les effets des troubles cognitifs et comportementaux liés à la maladie. Ils aident à stimuler la connexion entre les neurones. Cela peut avoir pour effet notamment de rendre les malades moins agités. Des études ont prouvé que la dégradation de l’état de santé des malades est plus rapide chez ceux qui arrêtent le traitement. Donc il existe un réel bénéfice. »

Ces médicaments sont-ils déjà prescrits en France ?

« Ces quatre médicaments sont disponibles en France, bien que déremboursés depuis 2018. Il faut savoir qu’un médicament fait l’objet de recherches et d’essais cliniques en moyenne pendant 12 à 15 ans, avant de pouvoir être commercialisé. Et cela réclame énormément d’argent. La découverte d’une première molécule appelée l’Aducanumab a fait l’effet d’une bombe en 2021 aux États-Unis. Il s’agit d’un anticorps monoclonal humain qui permet en quelque sorte, de nettoyer le cerveau. Cependant, les bénéfices cliniques n’ont pas été complètement avérés. C’est pourquoi ce médicament n’a pas été autorisé en Europe. D’autant qu’il existe des effets secondaires qui posent problème. Cela provoque des micro-hémorragies cérébrales. Les effets secondaires peuvent être dramatiques. »...

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