À Saint-Malo, ils ont nagé et ramassé des déchets pour protéger les océans

Ce samedi, à l’appel d’étudiants rennais, une cinquantaine de volontaires ont participé à une journée de sensibilisation à la protection des océans, à Saint-Malo, sous le parrainage de Catherine Chabaud.

La sensibilisation à la protection des océans commence dès le plus jeune âge, ici avec Maëlle, Agathe et Stéphanie, leur maman.
La sensibilisation à la protection des océans commence dès le plus jeune âge, ici avec Maëlle, Agathe et Stéphanie, leur maman.

Ce samedi, des étudiants de l’IGC Business School de Rennes ont organisé une journée de sensibilisation à la protection des océans, en collaboration avec les associations Océan bien commun de l’humanité (OBCH) et Nautisurf Saint-Malo. Au programme : collecte de déchets sur la plage du Sillon et nage solidaire au profit des deux associations. La navigatrice et députée européenne Catherine Chabaud était présente et n’a pas hésité à se jeter à l’eau. Venue avec sa casquette de cofondatrice d’OBCH, elle a souhaité soutenir l’engagement des étudiants rennais et de l’association malouine, et porter un message d’union globale pour la protection des océans, à tous les échelons.

Les « larmes de sirène », microbilles de plastiques d'origine industrielle, se retrouvent en grande quantité sur les plages malouines et du monde entier.
Les « larmes de sirène », microbilles de plastiques d’origine industrielle, se retrouvent en grande quantité sur les plages malouines et du monde entier.

« Ramasser ne suffit pas »

Ce samedi, une cinquantaine de volontaires ont répondu présent à l’appel des étudiants rennais. Ces derniers ont planché toute l’année sur cette journée. Plus de 5 kg de déchets et 550 mégots ont été ramassés en une heure et demie sur la plage du Sillon. Dans les sacs, beaucoup de déchets plastiques issus de la pêche et des larmes de sirène, ces microbilles de plastiques d’origine industrielle. Pour Catherine Chabaud, si les opérations de ramassage ont la cote, elles ne doivent cependant pas être banalisées. « C’est bien de ramasser, mais cela ne suffit pas, affirme-t-elle. Il faut trouver des solutions ».

Les nageurs solidaires ont affronté le froid des eaux malouines : 10 mètres nagés équivalaient à 1 euro pour les associations Océan bien commun de l'humanité (OBCH) et Nautisurf Saint-Malo.
Les nageurs solidaires ont affronté le froid des eaux malouines : dix mètres nagés équivalaient à un euro pour les associations Océan bien commun de l’humanité (OBCH) et Nautisurf Saint-Malo.

« Il n’y a pas de petit niveau pour agir »

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Pour la navigatrice et députée européenne, ces solutions se trouvent à plusieurs échelons, en mettant en commun les actions. « Il faut faire prendre conscience aux acteurs d’une dynamique commune. Nous devons nous inspirer des solutions locales, tout en accélérant la législation, soutient celle qui porte les objectifs d’OBCH à l’échelle européenne. Les politiques publiques vont dans le bon sens, mais pas au rythme de l’urgence ».

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